Fest'Files

Hellfest 2007 by Bboo

J1 : « Korn Lanta »

« …faudrait des bottes de caoutchouc pour patauger dans la gadoue, la gadoue, la gadoue, la gadoue, hou la gadoue, la gadoue… » Sûr que cette chanson de Gainsbourg aurait pu être l’hymne du HellFest 2007 !

En confirme les ruptures de stocks du Decath’ de Clisson : ponchos et bottes en caoutchouc, pas autant dans le ton que des ‘new rocks’ mais tellement plus adéquates au vu des conditions climatiques !

J-7, dernier tour des préparatifs… Le matos est là. Les batteries de rechange des appareils sont arrivées. Le sticker de la voiture pour accéder au parking presse est lui aussi en notre possession. Grâce à lui nous aurons la chance de nous garer sur un vrai parking goudronné. Tous les soirs en quittant le fest, nous aurons donc une pensée émue pour tout ceux qui tentent d’extirper leur véhicule de la boue recouvrant le champ qui sert de parking aux festivaliers.

J-1, non je ne stresse pas… On y peut rien je suis comme ça, c’est lorsque je serai arrivée, chambre d’hôtel récupérée, bracelet « photo » autour du poigné, et que je ferai ma première tof dans la zone photo que ça ira mieux ! En attendant, je fais un ultime nettoyage des objos… Demain c’est le grand jour, faut que ça brille !

Le jour J : « Korn Lanta » Hop on est parti, et le temps n’est pas avec nous… Il pleut et pas un peu, la tension monte dans la voiture car nous savons très bien que nos appareils ne riment pas avec étanchéité et je vois d’ici la déception si nous ne pouvons pas sortir nos jouets.

Arrivée à Nantes, nous récupérons notre chambre… Eh, oui pas de camping pour les petits joueurs que nous sommes. ;) Un détour au restaurant des cow-boys du coin, le temps de manger un steak et de voir des pluies diluviennes s’abattre sur les environs. La pluie cesse, mais nous avons déjà une petite idée quant à l’état du site que nous allons trouver en arrivant…

Nous voici donc en route pour Clisson, et nous avons enfin le droit à un rayon de soleil ! Mais là horreur, le bouchon ! On apprendra plus tard que le parking des festivaliers est devenu un lac de boue, plus question de s’y garer. Il ne nous reste plus qu’à faire des prévisions sur le nombre de groupes que nous allons rater… Avec un peu de chance nous arriverons peut être à voir Lamb of God, mais c’est pas gagné.

1h30 plus tard nous y voilà nous sommes garés et il est plus que temps de continuer la suite de nos réjouissances. :p Nous suivons donc le flot de metalleux pour nous rendre à l’entrée du Fest, et là… Surprise ! Mais qu’est-ce que c’est que ces files d’attente !?! Une pour les invités, une pour la presse, une pour les pass 3 jours, une pour les pass 1 jour, et 3 ou 4 misérables entrées au fest… Ca ne loupe pas, ça bouchonne de nouveau, ambiance périph parisien aux heures de pointe !

Les esprits s’échauffent et les noms d’oiseaux commencent à voler, en particulier cette espèce très appréciée des metalleux, les Zankulés ! Certainement un oiseau des îles ;) Le souci, c’est que l’on nous dit rien !!! Et c’est bien là le principal défaut d’organisation du Fest, le manque de comm’. On ne nous dira pas par exemple qu’un groupe électrogène a cramé et que les 3 premiers groupes de la main stage sont annulés. On préféra fermer l’accès au site faisant ainsi courir des rumeurs d’annulation du Fest. Bref, c’est un peu la panique...

Le site

16h45 ! Ca y est, on y est ! Je peux souffler, je suis dans la place, appareil photo en main et c’est parti pour les premières photos de Chimaira...
Le nombre de personnes dans la zone photo étant pour l’instant assez peu élevé, l’ambiance est assez bon enfant. Malheureusement, on constate très rapidement que le nombre d’accréditations presse distribuées est très important et qu’il faut se partager les 3 chansons accordées par le groupe en x vagues de photographes (x étant un nombre entier > à 3). On se retrouve donc au mieux à une chanson voire une demi chanson pour faire ses photos. Se posera donc pour le reste du Fest l’épineuse question d’aller en zone photo ou de rester dans la fosse. En fait l’accès à la zone photo, c’est un peu comme les bonnes attractions de Disneyland : 1 heure de queue pour 30 secondes de plaisir, Mickey en moins !

J’enchaîne donc les concerts entre la main stage et la Gibson… C’est parti pour Unearth ! Rien à redire sur le set, c’est nickel ! Un vrai plaisir de les revoir après le concert du Trabendo, et l’un des rares shows que je verrai en intégralité pendant le Fest.

Le site se transforme peu à peu en lac de boue, mais rien n’entame la bonne humeur des métalleux. Y’a de la boue, eh bien quoi ? C’est bon pour la peau allez hop tout le monde au bain ! Je ne m’attarde pas, pas question d’une séance de thalasso avec le matos !

Ambiance

La journée se passe et arrive enfin le moment tant attendu pour ma part, Machine Head… Je vais pouvoir approcher Robb et en garder un souvenir photographique ! Ma première réaction est une grande déception ! On me laisse moins d’une demi chanson et l’émotion aidant, je reste peu convaincu par ce que j’ai fait. Je regarderai donc de loin le reste du show, impeccable, mais il est déjà temps de retourner vers la Gibson pour se préparer aux 2 derniers concerts de cette scène : Enslaved et Cannibal Corpse.

La journée a été longue, mais elle n’est pas terminée... Tombe alors le dernier rebondissement de la journée : Korn s’est barré ! No comment… Au moins j’apprendrai pour l’occasion que les zankulés ne sont pas des oiseaux des îles mais de Los Angeles… Korn zankulés…. Korn zankulés…

Retour donc à l’hôtel un plus tôt que prévu…

   
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