WALDROCK 2008 - INTRO 

Après le franc succès du Hellfest cuvée 2008, nous voici à l'attaque des festivals étrangers, histoire de voir un peu, après l'insistance de certains détracteurs l'an passé, de quelle couleur est l'herbe ailleurs.

L'une des particularités du Wâldrock est de réunir une affiche alléchante en une seule journée.

En effet, pour cette 21ieme édition du festival, pas moins de 20 groupes (sans compter le pre party) se partagent l'affiche, et pas des moindres : Slayer, My Dying Bride, 1349, Lordi, Queensryche et autres Morbid Angel. Waouh !

Evidement pour faire tenir tout ce beau monde en une seule journée, le programme est réparti sur trois scènes : deux en extérieur et une sous un chapiteau.

Mais commençons par le commencement. Le Wâldrock se déroule dans la petite ville de Bergum (Burgum) aux Pays-Bas. Après une rapide recherche sur le net, nous avons décidé de loger à Leeuwarden plus grande et pas trop éloignée. Un peu plus de 6 heures de route sans histoires et nous voici arrivés. Le temps de déposer nos affaires à l'hôtel et hop en route pour le site.

Première bonne nouvelle, c'est quasiment tout droit, il faut grosso modo un quart d'heure pour faire le trajet. Cool.

Seconde bonne nouvelle, le site est bien indiqué et l'accès au parking se fait avec l'aide de bénévoles qui nous guident.

Le site est étalé sur plusieurs parcelles de champ, et quand je dis champ, c'est de prés qu'il s'agit. Un terrain plat (ou presque) sans le moindre début d'arbre (et donc d'ombre) ou de quoi se poser. Chose assez surprenante pour un festival qui existe depuis si longtemps, il n'y a aucune installation permanente à l'horizon. Le festival est donc monté entièrement à partir de rien chaque année.

Bien plus petit que le site Clissonnais, le festival est cantonné à une parcelle rectangulaire. Il y a deux entrées, une principale, unique entrée possible pour le commun des mortels comme moi, et une secondaire franchissable uniquement par les heureux détenteurs de pass donnant accès au backstage.

C'est toutefois à cette entrée que nous  devons nous rendre pour retirer les petits sésames indispensables à la poursuite des opérations : deux bracelets + 1 pass photos (qui donne accès au photopit) et 1 pass presse, soit l'équivalent du système mis en place cette année au Hellfest.

Une fois franchie la fouille à l'entrée, on trouve le chapiteau immédiatement sur la gauche. Légèrement plus grand que celui du Hellfest, il doit pouvoir accueillir dans les 2000 personnes. Il est en pente légère et monte depuis la scène jusqu'à l'extérieur, ce qui permet une vision agréable d'à peu près n'importe quel point, et même depuis la périphérie immédiate.

Pour le reste, de chaque côté du site on trouve tout le long deux séries de stands : des boutiques diverses ou des stands de bouffe, ou pour être plus précis un grand stand de bouffe qui lui-même est composé de plus petits étals.

Côté bouffe, bienvenus au royaume de l'uniformité. Ici, pas de petits vendeurs indépendant. Tout se paye en jetons et les tarifs comme les mets proposés sont les mêmes d'un bout à l'autre.

Un petit saut du côté de la " guitoune caisse " où nous achetons 25 jetons pour 50€. Les tarifs sont simples : un jeton pour une boisson (bière, coca, vin etc.) de 20cl (et oui c'est plus cher qu'au Hellfest) ou 2 jetons pour un mélange à base de Jagermeister, deux jetons pour un sandwich simple (hamburger, hotdog, braadwurst …), supplément de 1 jeton pour une portion de frites, trois jetons pour un sandwich plus évolué (kebab, pizza, mexicains etc.).

La bouffe n'est pas vraiment mauvaise, mais c'est du sous macdo et les quantités sont plutôt faibles (pains rond format petit burger et petit steak haché). La seule bonne nourriture que je trouverai dans le week-end sera les pan cakes géants qu'on peut acheter pour la modique somme de 3 ou 4 jetons (et oui, 8€ la crêpe ça calme).

Tout ça est fort bien rodé et fonctionne à plein régime sans difficulté. Nul doute que les bénéfices vont bon train, en revanche sachant que le festival ne commence qu'à midi le samedi, ça donne envie de venir avec un casse dalle histoire de limiter la casse. Et puis avec la chaleur ambiante, c'est surtout les boissons qui monopoliserons nos jetons durant la journée.

Côté merch rien de bien folichon. Il y a moins de choix qu'au Hellfest, et les tarifs sont similaires. Je passe donc rapidement mon chemin, d'autant que le merchandising officiel du festival n'est pas encore en vente.

La dernière partie du site n'est pas encore accessible (le site étant partiellement en cours de montage) mais nous pouvons déjà voir d'ici les deux scènes extérieures colées l'une à l'autre : la Main Stage, qui semble immense même d'ici, et sa petite sœur, la Jagermeister, bien plus petite. Pour le coup, c'est la Tentstage qui fait office de secondstage ici.

Bon, puisque nous sommes là, autant en profiter pour faire quelques tofs. C'est Incursion Dementa qui joue à ce moment là : pas vraiment ma tasse de thé, je ne m'éterniserai donc pas.

Première constation : la scène sous le chapiteau est extrêmement haute, environ 2m, et les lights nous éclairent en pleine poire, vive les contrejours. Pour le reste le public semble assez sage et plutôt bon enfant.

Bon, on a pas encore mangé et je suis curieux de visiter un peu Leeuwarden donc on décide de retourner en ville.

Au final, je serai peu inspiré sur l'action car la ville est plutôt morte. Et puis c'est que le hollandais mange tôt mon bon monsieur, à dix heures un vendredi soir n'espérez pas trouver facilement de quoi vous sustenter. Bon, heureusement une serveuse aura pitié de nous et enquiquinera les cuistots pour qu'on puisse manger. Sauvés ;)