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hellfest 12

Hellfest 2012 - Le report

Samedi 16 Juin

Ambiance Hellfest 12







 

 Il a plu une partie de la nuit et le site s'est transformé en marre de boue çà et là. Toutefois ça reste très praticable (juste un peu casse gueule par endroits ^^)

On démarre sur les chapeaux de roue avec les barrés de Dyse (prononcez doozer et non daïze :p). Ca déchire et ça met de bonne humeur pour la journée ! Seul (gros) regret, j'arrive sur Sonnenglanz (autrement dit à l'avant dernier titre du set) snif …

Dyse @Hellfest 2012
Un peu de black stoner à la française avec Glorior Belli. Première fois que je les vois en live (depuis le temps) et j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans à cette heure matinale (tout comme les « ptites bites » du public  dixit J). Le dernier titre en revanche me laissera sur une meilleure impression.

Première annulation en ce qui me concerne : ASG a raté (oublié de prendre?) son avion … Et merde...
J'en profite pour tailler la bavette avec quelques festivaliers en attendant la grosse triplette qui se prépare !

Oranssi Pazuzu @Hellfest 2012KO technique au premier round face à Oranssi Pazuzu avec l'enchaînement des deux premiers titres de Kosmonument : la rythmique fascinante et hypnotique de Sienipilvi suivi du black'n'roll Komeetta. Le pied...
Rapide transition vers la  valley pour assister à la performance des belges d'Amen Ra.
Même si j'ai parfois un peu de mal avec le chant (plus hardcore que post-core) du combo, j'adore leurs compos. Apocalypse brumeuse au rendez-vous, même si on regrettera que le chanteur imite le Keenan des mauvais jours plutôt qu'un Klas (nom totalement au hasard bien sûr :p).De Dodenakker est une tuerie !

On enchaîne avec le thug metal des allemands de Necros Christos. Pas évident pour eux d'imposer leur ambiance si spécifique à 13H30 en festival et le groupe a choisi de garder pour la fin du set les interludes instrumentaux qui caractérisent leurs albums. Doom of Kali-ma !

Ayant vraiment trop de mal avec la voix de Jared dans Big Business, je passe de l'alternance temple/valley à altar/warzoneOctober File @Hellfest 2012
Ca commence pas terrible avec le son épouvantable de Avulsed (son que j'ai trouvé globalement moins bon sur l'altar que la temple, ce qui reste évidemment curieux) qui me gâche un peu le concert malgré la motivation évidente de Dave Rotten.

Pas grand monde pour October file… Quand on entend Ben Hollyer chanter difficile de ne pas se dire qu'il cherche à imiter Jaz Coleman, ce qui est d'autant plus marrant que ce dernier a effectivement collaboré au précédent album …
Sans rapport, détail amusant : il a fallu attendre que le hardcore quitte la terrorizer pour rapprocher la barrière de la scène (ce que nombre de groupes avaient pourtant réclamé) et attendre que la rockhard deviennent la scène des coreux pour au contraire la rehausser (ce qui manquait les années antérieures) … on marche un peu sur la tête, non ?:p

Retour sous la Altar pour assister à la performance agitée de Necrophagia. Le son est légèrement meilleur que pour Avulsed, mais c'est pas encore ca. Beaucoup de mal à retrouver l'ambiance des galettes et un Killjoy qui imite Lordi (à moins que ce ne soit l'inverse;))

Contrairement à leur prédécesseur les Cancer Bats ont rameuté beaucoup de monde sous la Warzone. Et très rapidement on comprend pourquoi … Certes, je n'adhère pas à la reprise du cultissime Sabotage en ouverture, même si l'hommage était bienvenue, mais difficile de résister à la machine de guerre des canadiens. Liam est un putain de frontman aucun doute là dessus.
Vomitory @Hellfest 2012

J'attendais Vomitory  fébrilement et je n'ai pas été déçu. Certes c'est pas très agité, mais au moins le son s'est un peu amélioré  et la setlist est aux p'tits oignons.

Il commence à faire faim (rien dans le bide depuis 9h ce matin …) j'ai pas le courage de retourner voir Dog Eat Dog, … Direction donc la zone vip pour ma seule pause sur place des trois jours (je ne le répéterai jamais assez : la zone vip c'est le mal). La zone est assez grande, mais bien remplie également. L'ambiance y est fidèle à elle même … certaines choses ne changeront jamais ^^. C'est donc la pause sandwich au son de l'horripilant Sebastian Bach de loin et aux quelques cris provenant de la grande tente.

C'est pas tout ça mais c'est déjà l'heure de ma crosse claque de la journée : YOB.
Brahoooooooooooooom....
Ca joue bien, une setlist de rêve avec le classique (mon préféré ^^) Grasping air pour nous achever après 1 heure d'un set pachydermique qui aura bénéficié d'un son tout à fait satisfaisant (et très fort ^^).

In Extremo @Hellfest 2012Changement brutal de style avec In Extremo et leurs binious dansants. Autant je suis un grand fan du groupe, autant j'adhère moins aux deux derniers albums, le tout dernier étant très largement en deçà du reste... Et malheureusement cela se ressent nettement. Si la bonne humeur et les gigues permettent de sauver l'ensemble (le tout pimenté par l'apparition de la pyro, ralala ces allemands ^^), la setlist fait de ce concert le moins bon du groupe que j'ai vu à ce jour. En tout cas, gros enthousiasme dans le public pour un concert qui semble avoir marqué les masses !

La queue chez les photographes commençant à devenir délicate à gérer sous la tente (la faute à GNR qui privent mes 'chers confrères' de mainstages) dès la fin du set il faut repartir faire la queue pour l'accès au photopit d'Enslaved dans plus d'une heure.
J'entendrai donc Barney de loin. Du Napalm pur fruit avec les habituels « suffer the children »  and co.

Du classique encore pour Enslaved. Comme à chaque concert désormais, j'admire les progrès d'Herbrand en voix claire (youpi!). Setlist classique avec la ptite reprise « métal » d'immigrant Song (sympathique, même si j'ai surtout apprécié la partie instrumentale). Une valeur sûre et je me prends à être surpris de l'arrivée si rapide de la fin du concert...

Enslaved @Hellfest 2012

Du classique toujours, avec Entombed qui démontre une nouvelle fois qu'il faut compter avec les suédois en live. Petrov égal à lui même, une setlist carrée et un concert qui passe comme une locomotive lancée à pleine vitesse malgré un gros soucis de son en cours de parcours. Final énorme sur left hand path et supposed to rot.

Malgré la présence de Refused qui me titillait bien, j'ai choisi de rester avec Behemoth pour le retour de Nergal. La aussi, les polonais nous ont prouvé une nouvelle fois qu'ils restaient une valeur sûre du métal (et aussi qu'on pouvait avoir un bon son en « toutes » circonstances).
Tuerie comme toujours...

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