Hellfest 2009

Introduction

BBOO
L'édition 2009 est l'édition qu'on attendait au tournant. 2008 avait été encensée par chacun tant les efforts des orgas étaient notables sur de nombreux points : running order aux petits oignons, bonne gestion des files d'attente, bouffe améliorée, conditions sanitaires correctes et du soleil… bref tous les ingrédients qui avaient mis la barre bien haute pour cette nouvelle édition.

Même si les organisateurs laissent entendre que le festival serait construit sur les mêmes bases et peu différent de 2008, le bébé de Ben a quand même bien grossi : une scène en plus, 20 groupes de plus et quelques milliers de métalleux pour compléter le tout.

Premier constat, le site commence à être bien petit. Ca ne circule pas toujours bien et les files d'attente 'jetons', le premier jour resteront impressionnantes. Espérons que la volonté de monter à 20.000 personnes ne soit pas retenue, sinon ça risquerait de devenir assez désagréable pour tous dans la configuration actuelle.

Difficile de se dire à l'issu de ce Hellfest 2009 qu'on va faire un report par groupe, lorsqu'au final, on ne voit que quelques minutes de chacun. Pour ma part, je concentrerai mes efforts sur les 2 mainstages, laissant le soin à Spirit de se protéger du soleil sous la Rock Hard et la Terrorizer Tent.

C'est à peu prés 130 photographes qui seront accrédités. Le principe reste le même avec en début de chaque concert, 3 vagues d'une vingtaine de photographes pour 1 à 2 chansons par vague. Il est donc fortement recommandé de se rendre le plutôt possible à l'entrée 'photo' de la main pour s'assurer une place dans une des vagues. D'autant que pour arriver jusqu'à la dite entrée, il faut se frayer un chemin dans la foule. Au plus fort de la guerre, c'est pas loin, de 15 minutes qui sont nécessaires pour arriver jusqu'à la file des photographes. Après vous me direz, font chier ces photographes à toujours se plaindre alors qu'ils sont tout devant pour faire des tofs. ;)

C'est pas faux, ca 'chonchone' pas mal un photographe au final. Mais croyez moi, 10kg de matos à trainer dans la foule, à bousculer les gens sans le vouloir, ca saoule un poil !
Donc, si un orga passe par ici et m'entend… Si y'a possibilité d'avoir un accès sans écrabouiller personne et un petit papier en début de fest qui nous prévient que ce n'est pas dit qu'on fasse des photos des 'gros' groupes, ca éviterait la formation du syndicat des photographes chonchoneurs. ;)

Bon, alors t'as vu quoi au final me demanderez-vous ?
Eh bien en set complet, on a :
- Pour le vendredi, Papa Roach, Wasp, God Forbid, Misery Index
- Pour le samedi, Dagoba, Devil Driver, Pain, Mad Sin, Killing Joke
- Pour le dimanche, Volbeat, et Mastodon.

Cela ne veut pas dire que j'ai zappé tout le reste, mais que je n'ai vu du set que le temps imparti pour la prise de clichés et entendu le reste, une oreille collée sur un caisson de basse à attendre dans la file de photographes.

FAB
C'est avec une certaine attente et excitation que nous nous somme rendus à cette nouvelle édition du HELLFEST, tant l'année dernière avait été une réussite.

Et malgré un temps plutôt orageux jeudi en fin de soirée, le beau temps s'est finalement et durablement installé à Clisson, ce qui est clairement primordial pour un festival en plein air.

Vraie bonne nouvelle, un écran géant plus que nécessaire entre les deux mainstages, et ça c'est vraiment génial.

En ce qui me concerne, le meilleur moment restera samedi soir, où après une interview impromptue de Peter Tägtgren de PAIN, celui-ci nous invite à boire dans sa loge, où je retrouve par hasard une copine rencontrée lors du concert de Judas Priest à Paris. Une vraie soirée rock'n'roll avec un Peter déchaîné à qui j'ai appris une nouvelle expression en français " vive la chatte "

Les bourrés attirant les bourrés, dés la sortie de la zone VIP, un jeune sauvageon pose avec moi dans le plus simple appareil. Malheureusement, Bboo n'ayant pas non plus bu que de l'eau (NDR putain quand le chat n'est pas là les souris dansent … lol), n'a pas pu réussir une photo de ce moment mémorable. En guise de compensation, et sur sa demande, je lui confiais le reste de ma bière…