Fest'Files

MASTERS OF ROCK 2008 - DIMANCHE 13/07

12:45 - 13:35 : NIL (CZ)
Nil

Bboo : Pop rock. La front de ce combo, simple et pétillante assure un set juste et dynamique.
Enfin un groupe tchèque qui chante en anglais car il faut l'avouer la découverte d'un groupe en live est parfois bien difficile et s'avère plus que périlleuse quand c'est la langue locale qui est choisie.

Spirit : Vous avez demandé l'Anouk Tchèque ? Vous aurez l'Anouk Tchèque. Ça joue comme Anouk, ça bouge comme Anouk, ça chante presque comme Anouk (avec une voix qui monte parfois un peu plus par moment).

Bonne humeur sur scène et dans le public.
Donc si comme moi vous aimez Anouk, vous serez ravis … en revanche, forcément si vous êtes plus du genre Trve, c'est sûr que là …

13:55 - 14:55 : BLOODBOUND (SWE)
 Bloodbound

Bboo : Speed métal efficace. Le public semble bien s'éclater

Spirit : Un croisement entre Bon Jovi et Gammaray. Quelques titres assez lents, limite balades agrémentent le tout. Le public semblait connaître assez bien les morceaux. Rien de très original, mais plutôt agréable. On sent que ça pourrait couiner beaucoup plus ;).
Je regrette juste les assez nombreux pains durant les solos, ce qui est plutôt inhabituel avec ce genre de groupes, et qui s'entendent d'autant plus que le son est excellent.

15:15 - 16:15 : COMMUNIC (NOR)
Communic

Bboo : Entrée en scène du trio de communic. Difficile de décrire la musique des norvégiens : 'trash / métal / prog', comme il l'annoncent sur leur Myspace ?Pour le coup c'est un mélange des genres un peu particulier, difficile à découvrir à froid en live.

Spirit : Encore un groupe à la Gammaray, et celui-ci ne sort vraiment pas du lot et au bout de trois chansons on tourne en rond, d'autant que le groupe manque singulièrement de charisme.

Pour le coup, une heure de jeu c'est long, très long et je n'en finissais plus de me demander quand cela allait bien pouvoir finir, puisque même au fin fond du village, de gentils hauts parleurs sont placés ça et là pour être bien sûr que vous n'en ratiez pas une note…

16:45 - 17:45 : VOLBEAT (DEN)
Volbeat

Bboo : Ou le métal aux allures d'Elvis que se soit dans la voix ou dans la coiffure du front. Cela est d'autant plus vrai lorsqu'il sort de sa poche un peigne, histoire de replacer sa mèche gominée.
'Radio Girl' était assez attendu et la foule est déjà bien sautillante à l'annonce du titre. Il est vrai qu'à l'image de ce morceau le groupe transmet un énergie sans faille.

Spirit : Elvis is back. Concert énorme, performance très pêchue, très nerveuse. Rien à redire, tout était nickel. Le son, l'attitude, la communication (une des plus intenses que j'ai pu voir à ce jour) tout était au diapason d'une musique entraînante, taillée pour le live.

Le chanteur n'est jamais à court de blagues et passe son temps à faire des imitations, entre autres de Lemy (avec un excellent ace of spades) ou encore d'Ozzy Osbourne. Moment assez émouvant du concert avec la chanson Sad man's tongue, dédiée à la mémoire de son père, décédé 2 semaines auparavant.
Le meilleur concert de la journée, et une belle surprise pour moi qui n'avait jamais creusé la discographie de ce groupe. Quel dommage que le groupe, de retour à paris en novembre, se produise à la Scène Bastille …

18:00 - 19:15 : GOTTHARD (SWI)
Gotthard 

Bboo : Fans d'Aerosmith, ce groupe est pour vous. Aussi bien au niveau musical, qu'au niveau de l'attitude.
Ça pose, ça pose, en duo, en groupe… une vraie chorégraphie. D'ailleurs ça le fait aussi bien sur scène qu'en coulisse. Aucun doute que les mecs s'éclatent et qu'il n'y a rien de forcé dans leur attitude.
La setlist me semblera un peu longue. Les morceaux sont 'rythmiquement' assez proches les uns des autres. Un poil de diversité ou de changement de rythmes pourrait peut être mettre encore plus en avant le dynamisme du groupe et rendre l'ensemble particulièrement péchu.

Spirit : Là en revanche, on avance en terrain connu. Voici les Aerosmith suisses. Ça joue bien, ça chante bien, ça  bouge bien, ça pause bien. Belle performance aussi pour nos rockeurs. Un très bon moment pour qui aime le genre.

19:45 - 21:15 : SONATA ARCTICA (FIN)
Sonatat Arctica 

Bboo : Retour de la pluie et re-transformation de la scène en patinoire. C'est l'occasion pour Tony de tenter quelques glissades. Exit la 'magnifique' tenue ambiance soirée pyjama du hellfest pour quelque chose de plus sobre… C'est mieux ;)
Musicalement aussi cela aussi me semble mieux. Un son plus équilibré permet de mettre un peu en retrait le clavier. Le mode 'Piou-piou' en furie est donc plus discret et tout de suite ça passe mieux. Je retrouve bien le set tel que j'avais pu l'entendre à l'Elysée Montmartre.

Spirit : Bon, déjà il y a du progrès niveau vestimentaire : ce n'est toujours pas ça mais on a évité l'horreur du Hellfest. Pour le reste, pas beaucoup de changement, la pluie et la fatigue aidant j'ai trouvé la musique un peu moins horrible qu'à Clisson, mais cela ne m'a pas empêché de m'exiler en tente presse histoire d'être un peu au calme.

21:45 - 23:15 : WITHIN TEMPTATION (NL)
Within Temptation

Bboo : Comme le fera remarquer un photographe, 'même temps, même planning,'… et ouais, c'est un peu comme le jour de la marmotte, le 'rat' en moins. A la même heure que la veille, un vent de folie obligera le retrait du décor du fond sur lequel sont normalement projeté les visuels du groupe… Et de la flotte, de la flotte… Jouera, jouera pas ? Eh bien si, pour un set écourté, Sharon arrive sur scène le pas peu assuré. Les glissades, ce n'est pas son truc. Cette dernière est très en voix et même si je craignais la saturation (3 concerts en peu de temps) j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir sur ce set. A un ou 2 titres prés, ce sont maintenant les nouveaux titres qui ont la part belle. Dommage.

Spirit : Là aussi une bonne surprise. J'avoue qu'après le concert au Zenith l'an passé, qui m'avait assez déçu, le groupe ne jouant plus aucun titre du premier album et très peu du suivant, je manquais nettement de motivation pour assister à 90 minutes de show.

Toutefois, le manque de motivation à refaire une nouvelle fois la traversée de la foule en plein show me mènera à rester dans un petit coin  pendant tout le concert. Et finalement c'était pas si mal. Déjà le concert aura duré 20 minutes de moins qu'à Paris, essentiellement prélevées dans les titres du dernier album. Ensuite, toujours pas de titre du premier album (autant en faire son deuil définitivement), mais plus d'anciens titres néanmoins  et un frozen acoustique (voix + piano) très réussi.
Pour finir, Sharon était particulièrement en voix ce soir et n'aura manqué aucune ligne de chant (ce qui est malheureusement souvent le cas sur des titres comme mother earth dans les passages les plus haut perchés).
Sans nul doute le meilleur concert des hollandais que j'ai vu à ce jour (puisque, histoire de remuer le couteau dans la plaie, je ne les jamais vu du temps de leurs 2 premiers albums).

23:45 - 01:00 : DIE APOKALYPTISCHEN REITER (GER)
Die Apocalyptischen Reiter 

Bboo : Entre troubadours, clown sado et gymnaste, les allemands ferment les 4 jours de fest sur une ambiance proche du cirque. Difficile de classer ce groupe, chants en allemand ou en anglais, style clairement trash/tribal parfois, limite folk à d'autre moment. C'est du 'Apokalyptischen Reiter'.
Niveau attitude, le groupe ne se prend pas au sérieux une seconde, entre le sado maso du fond, dont l'intervention musicale reste encore à déterminer et le front cracheur de feu (mon pauv' matos est encore tout gras des projections de liquide inflammable). C'est bien le groupe qu'il fallait pour griller ses dernières cartouches d'énergie et finir le fest en beauté.

Spirit : Pas du tout fan sur galette, j'ai eu le plus grand mal  à rentrer dans le trip du quintet allemand. L'ambiance est très particulière et on a l'impression d'assister à la représentation d'un cirque qui enchaîne des numéros les uns à la suite des autres. Les morceaux varient d'un extrême à un autre (du death chaotique à du pop rock en passant par du folk), et le groupe insère certains éléments au fil des titres.
Fuchs nous jouera tantôt les cracheurs de feu, tantôt les troubadours et autre conteurs d'histoires ou encore les révolutionnaires agitant leur drapeau. Il fera monter une demoiselle avec qui il dansera durant un instrumental, avant que son claviériste ne la menotte à la balançoire.
Le tout avec un canon à mousse placé à l'avant de la scène et qui attend son heure. Bref, pas le temps de s'ennuyer, même si on n'entre pas dans le délire musical du groupe.
Malheureusement, après 4 jours de festival, je suis un peu lessivé et tous ces efforts de mise en scène n'ont pas réussi à me faire apprécier plus que ça le show. Je finirai donc par céder aux sirènes de mon lit à mi concert.
Et voilà c'est fini. 4 jours qui finalement seront passés assez vite malgré un programme pas toujours dans mes cordes. Je retiendrai de mon séjour la bonne ambiance, les tarifs des consos, des concerts de qualité et de belle durée et pour finir la visite à Prague sur le chemin du retour.

 
 << Samedi     -     Dimanche                       

All rights reserved - BSpix