Olivier & Samuel - Hacride |
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June 21 2009 (Hellfest - Clisson) |
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C'est en début d'après-midi que je rencontrais la moitié du groupe HACRIDE. Le groupe français, originaire de Poitiers, n'en fini plus d'étonner par sa musique efficace, évoluée, et surtout variée, le tout confirmé par la récente sortie de leur nouvel et très bon album " Lazarus ". |
Fab : Alors, contents d'être au HELLFEST ? Et que pensez-vous de votre prestation ? Ce n'est pas trop dur de jouer aussi tôt ? Fab : Pouvez-vous présenter le groupe pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore, ainsi que la signification d'Hacride ? Samuel Bourreau : On a tous des influences variées et différentes. Et c'est bien dans le style d'HACRIDE où l'on retrouve un peu toutes ces influences diverses, mais le tout mixé dans un style qui nous est propre, on espère (sourire). |
Fab : Vous vous définissez un peu comme avant-gardiste. Pouvez-vous nous éclairer un peu plus à sur ce sujet ? Olivier Laffond : Après, c'est vrai qu'il y a un travail de recherche, une volonté de casser un peu les barrières (dans le style Metal), d'élargir un petit peu l'horizon musical, même si ce n'est pas évident (rires). Tellement de choses on déjà été faites. Mais c'est peut-être pour cela qu'on nous caractérise comme avant-gardiste. |
Samuel Bourreau : C'est vrai qu'il y a certains groupes qui sont un peu dans cette mouvance, on peut parler de TEXTURES, de GOJIRA, même si ce n'est pas du tout le même style pour moi, ou le dernier MASTODON, où il y a cette espèce de mélange de rock, de prog, de choses un peu variées…On aime bien ce côté ouverture d'esprit, et ne pas rester ciblés sur un style précis. De toute façon, ça ne correspondrait pas aux envies des membres du groupe. On est arrivé à trouver cet équilibre, qui se caractérise bien dés le premier album, où je vais prendre l'exemple de " This Place ", avec un solo à la fin un peu arabisant, et c'était un peu nouveau. Fab : Félicitations pour votre dernier album " Lazarus " qui est très réussi et varié, avec notamment des chansons épiques comme " To Walk Among Them " et des chansons presque atmosphériques progressives comme " Phenomenon ". Pouvez-vous nous expliquer votre processus de création ? Quelles sont vos sources d'inspiration ? (films, livres, etc…) Olivier Laffond : C'est pour ça qu'on retrouve un petit peu l'esprit d' " Amoeba " dans ce morceau, et il a fait le lien avec " Lazarus ". Fab : S'agit-il d'un concept album ? Samuel Bourreau : L'histoire a d'abord été écrite d'une manière globale, Adrien voyait cela d'abord comme un grand morceau, mais avec plein de phases différentes, découpées en chapitres. Donc, oui, il y a ce principe du concept album, tout à fait. On a en tout cas essayé de mettre le doigt là-dessus et de ne pas partir sur un morceau, puis un autre…on est vraiment parti sur un ensemble. Olivier Laffond : On a essayé de faire quelque chose de structuré, de trouver une cohésion. Samuel Bourreau : Cet album est beaucoup plus lent, plus lourd, plus profond j'ai l'impression que les autres albums. |
Fab : Est-ce que la " fin " de " My Enemy " est inspiré de celle de " Pull Me Under " de DREAM THEATER, du moins, dans le concept ? Fab : Une vidéo est prévue pour cet album ? Olivier Laffond : On sait déjà avec qui on veut le faire, on a déjà travaillé avec lui (notamment le clip " Perturbed "). C'est Monsieur Decaillon (Ndlr : Ben DEKA, son pseudo) et on attend qu'il soit libre. |
Fab : Parlez-nous un peu de l'artwork de l'album. Samuel Bourreau : Il a juste écouté la maquette, et il s'est fié à ça. Y'a des choses qui nous on beaucoup plus dés ses premières propositions, et on lui a dit de continuer dans cette direction, que c'était mortel, et il a approfondi et approfondi…par exemple, moi j'adore le livret où quand tu le déplie, ça fait le corps humain, il y a un travail graphique hallucinant. |
Fab : Samuel, est-ce tu chéris toujours les parties vocales sans micro, occasionnellement j'entends ? |
Fab : Au vu du très bon niveau de vos compositions et de votre production, est-ce que vous pensez, avec également l'essor de groupes comme GOJIRA, DAGOBA, le metal français commence à être pris plus au sérieux qu'avant ? Samuel Bourreau : Puis on était peut-être tellement isolés pendant des années que maintenant, on a peut-être une vision originale par rapport aux autres. C'est ce qu'on ressent quand on part un peu à l'étranger, ils aiment le côté " French Touch ", les gens nous connaissent et sont friands de ces choses-là. Et le dénominateur commun de tout ces groupes, c'est l'envie d'aller s'exporter à l'étranger, qui en se faisant respecter ailleurs qu'en France, ramènent comme ça une assise. Gojira a vraiment jeté le pavé dans la mare, mais nous n'en sommes que contents. C'est certain qu'au début ca peut agacer d'être systématiquement référencés par rapport à Gojira alors qu'on ne fait pas du tout la même chose. Mais c'est un atout à l'étranger … quand tu arrives en Angleterre et que les gars ont déjà des t-shirts de GOJIRA, bon ben ça joue. On espère s'engouffrer là-dedans encore plus. Olivier Laffond :et pourquoi pas nous aussi à notre echelle ouvrir la voie pour d'autre groupes… |