The Unholy Alliance III |
|
Le Zenith - 11 novembre 2008 |
|
Après avoir longtemps hésité, après avoir été dégoûté d'apprendre que deux des dates se feraient avec l'intégrale de RIB (mais pas chez nous), après avoir longuement râlé sur le prix des concerts, j'ai fini par avoir la chance (merci merci ^^) de décrocher un pass photo et me voilà :D. |
Et autant le dire tout de suite ... PUTAIN QUE JE SUIS BIEN CONTENT DE PAS AVOIR RATE CA ... je m'en serai mordu les couilles ^^ |
|
Mais revenons un peu en arrière. Bon, je profite de ce jour férié pour faire le trajet pour une fois en moins d'une heure ... chouette il fait pas trop moche. De toute façon, monsieur météo a annoncé "couvert, mais rares pluies éparses" je n'ai donc pas pris de quoi me couvrir histoire de pas être emmerdé entre mes 2 sacs photos et mes fringues. Je me gare, le parking est déjà partiellement rempli bien qu'il soit encore tôt, plutôt bon signe. Le temps d'enlever la clé du contact ... et plic ploc. Non ... Je n'ai même pas le temps de faire 50m que c'est la grosse averse ... Génial, ça commence bien. C'est donc trempé jusqu'à la moelle et à moitié congelé que je vais me placer. |
AMON AMARTH | |
Déjà vu en république Tchèque cet été, avec un temps de jeu de 1h15, je n'attendais pas grand chose de l'amuse gueule de la soirée. La set-list tape un peu partout dans les derniers albums et on retrouve les "classiques" du groupe. Simplicité et efficacité, les ingrédients habituels d'un concert des vikings sont là. Y compris le traditionnel massacre du début de 'Cry of the black bird' (toujours pas compris pourquoi d'ailleurs). |
|
Le son n'est pas optimal, mais ça passe en sortant du photopit et en prenant du recul dans la fosse. Johann est toujours aussi impressionnant ... Une valeur sûre ces vikings. Je profite de la pause pour tailler un brin de causette avec Tonton ... Erf, il semble que j'ai eu (une fois n'est pas coutume) plus de chances que mon homologue VSien ... Pour le coup, c'est à oilp que Tonton passera le concert, je compatis ;) |
MASTODON | |
Bon, que dire des ricains ... voilà le genre de groupe que j'attends fébrilement et qui me déçoit systématiquement… Je suis vert à chaque fois que j'entends parler du " fameux " concert de la Boule Noire … Chat échaudé craint l'eau froide, c'est avec un maximum de circonspection que j'attendais de voir leur set. Un des gros reproches que je fais au groupe est de vouloir jouer trop fort ce qui, cumulé avec de sempiternels problèmes de sons, fini systématiquement par se terminer en bouillie sonore. |
|
Première constatation, ça a l'air de ne pas trop jouer fort... un bon point. Par contre, dès les premières notes je constate avec tristesse que la batterie domine outrageusement l'ensemble, tandis qu'on entend à peine le chant. Et tiens ? Mais où est passé le second gratteux ? (petite observation: dans le photopit on manque parfois de recul et on rate certaines choses qui devraient sauter aux yeux) . J'apprendrai un peu plus tard que le malheureux Bill Kelliher a souffert d'une intoxication alimentaire et que le groupe a décidé de finir la tournée à trois. |
Peu à peu le son de la guitare de Brent Hinds remonte ainsi que le chant de Troy Sanders (surtout quand Troy évite de gueuler à 50 cm du micro ^^). Pour le coup, même si la batterie est trop présente (ce qui m'aura au moins permis d'apprécier le jeu de Brann Dailor qui aura été le batteur m'ayant le plus impressionné de la soirée), évitons de faire la fine bouche : c'est le concert de Mastodon avec le meilleur son auquel j'ai assisté. Et avec un peu d'attention, une fois de retour dans la fosse, j'y ai même pris du plaisir. |
|
Une setlist agréable, avec un final dantesque sur "March of the fire ants". Définitivement un groupe que j'attends en tête d'affiche dans une petite salle ... |
TRIVIUM | |
LA " relève du trash des eighties " ... mouai ... si j'avais apprécié plusieurs reprises aperçues il y a quelques temps sur Youtube, j'ai toujours eu du mal avec ce groupe. Trop de "wooohoooo wooohooo" pour moi, même si leur musique ne manque pas d'attraits et de qualité ça et là. Ce soir point (ou peu) de "wooohoooo" (sauvés), et une setlist qui tente de coller à l'esprit de l'affiche. Dans la droite lignée de Mastodon, on entend mal la voix, ce dont ne manquera pas de se plaindre une dizaine de fois Matt Heafy pendant le peu de temps que je resterai dans le pit. |
|
Comme d'habitude Corey Beaulieu assure ses parties, malheureusement pas assez mises en valeur dans les compos du groupe. Pour le reste, j'ai sagement attendu que ça passe en observant les nombreux fans du groupe (et oui ...). C'est plutôt gentil, ça sautille partout (plusieurs des membres du groupe ont manifestement perdu pas mal de poids depuis la dernière fois), mais ça reste malheureusement assez inoffensif. |
SLAYER | |
Bon, troisième fois pour moi cette année, après le décevant Hellfest (dont je n'aurai vu qu'une petite partie de toute façon) et le pas si mal Waldrock, je ne savais pas trop quoi attendre du quatuor. Pour le coup, ma principale interrogation portait sur les lights (souvent horribles pour les photographes) ... égoïste ? Chacun prêche pour sa paroisse ;) |
|
Bon, en tout cas du changement s'annonce : un grand rideau nous dissimule la scène, jalousement gardé par la sécurité, non sans rappeler le concert d'In Flames vu ici même un mois plus tôt. A quelle sauce allons nous être mangés ? La pression monte... Les lumières s'éteignent, la foule s'ébruite, et les premières notes de 'Metal Storm' résonnent dans le zenith (depuis le temps que je vois un peu partout ce titre en intro des set-list et qu'il n'est jamais joué quand je suis là ^^). C'est à ce moment que des projections font leur apparition sur le rideau : il s'agit soit de logos du groupe, soit de pentacles, qui tournent lentement sur eux mêmes ... |
|
Le rideau tombe et les premières notes de 'Fleshstorm' révèlent un immense écran de néons qui nous abreuverons d'éléments divers (covers, logos, petites animations et personnages "variés") tout au long de la soirée. Le son me semble un peu étouffé depuis le photopit, et en me déplaçant complètement à gauche de la scène je suis très étonné d'entendre essentiellement la voix de Tom Araya et la gratte de Jeff Hanneman... |
Les titres s'enchaînent, sur les bases habituelles du groupe. Je ré-intègre la fosse, puis dans un second temps les gradins. Le Zenith, en petite config, est rempli aux deux tiers avec une fosse plutôt sage mais qui bouge et slamme à son heure. Le son est plutôt bon, même si par moment certains soli de Kerry King 'sonnent' moins que ceux de Jeff. De même certains des fûts de Dave Lombardo rendent un son "mouillé" par moment (comme s'il jouait dans un aquarium), mais rien de trop grave. |
|
Outre le nouveau 'Psychopathy Red' pas vraiment transcendant, deux titres non vus récemment agrémentent la set list : ce bon vieux 'Live Undead' ainsi que 'Dittohead'. C'est également le retour de 'Season in the Abyss' pour mon grand plaisir. Dans l'ensemble ça joue pas trop mal (King fait quelques pains, Hanneman un peu moins) et Araya est relativement en voix et particulièrement souriant (à défaut d'être communicatif). Arrive 'South of Heaven' (très bien accueilli par le public), puis 'Angel of death'. |
Arrivé sur le parking, je mate mon téléphone ... putain, même pas une heure de jeu!! C'est louche quand même ... en plus z'ont sauté pas mal de titres ... pas de 'Dead skin mask' ni de 'Mandatory Suicide' ... Tiens, pas non plus de 'Raning blood' ... hmmmm ? [cerveau qui connecte] |
|
Putain la vache, j'en crois pas mes esgourdes, c'est "piece by piece" !!!! Merci au dieu des photographes ... mon pass aidant je repasse la sécu sans soucis et me précipite aussi vite que mes vieilles jambes peuvent me porter vers le haut des gradins. S'en suivent 25 minutes d'orgasme, sourire béat et larme à l'oeil ... L'impression d'être un peu comme un moutard à Disneyland ^^ |
Lombardo semble avoir retrouvé une vigueur et martèle ses fûts sans relâche au rythme diabolique des titres de " Reign In Blood ".... Et voilà comment un concert parti pour être sympa sans plus devient un concert qui devrait laisser longtemps sa trace... |