My Dying Bride
8 Decembre 2012
Samedi soir était donc l’occasion de retrouvailles parisiennes avec mon groupe fêtiche …
Arrivés vers 18H15, je constate qu’une file déjà conséquente est en place. Nous nous installons donc dans le froid pour un peu plus de 50 minutes d’attente puisque les portes ne s’ouvriront qu’après 19H.
Je vois en arrivant à l’entrée qu’il est mentionné que le concert affiche complet, pour autant j’ai trouvé qu’il y avait moins de monde qu’à Colour Haze (choix d’une jauge différente ?).
TALANAS
C’est donc aux alentours de 19H30 que les londonniens de Talanas font leur entrée.
Je ne connaissais pas du tout le groupe qui officie dans une sorte de doom death avec des relents d’opeth par moment, ou encore d’autres passages que ne renieraient pas la tête d’affiche. Le chant clair me rappelle celui de Ivan Moody et les titres s’enchaînent avec plus ou moins de bonheur. Le dernier par exemple m’a bien accroché.
Satisfaisant dans l’ensemble pour une première partie.
MY DYING BRIDE
Les choses sérieuses commencent donc à un peu plus de 20H30 avec (comme à chaque nouvelle tournée de promo), le premier titre du dernier album. L’entrée sur scène des anglais se fait donc au son des cloches de l’intro de « Kneel till doomsday ». Même si ce n’est pas vraiment mon morceau préféré du ptit dernier, il faut admettre qu’il fait son effet.
Alors que je m’attendais à une petite série de titres extraits de « The Map of our Failures », les doomeux nous replongent dans les entrailles de leur discographie avec « Like gods of the sun», l’excellent « from Darkest skies », le plus récent to « Remain Tombless » et le classique mais toujours aussi envoûtant « Turn Loose the Swans ».
Un retour vers l’album précédent avec « my body a funeral » qui reconnecte la partie du public la plus récemment acquise à la cause des anglais. Public largement varié ce soir, avec assez peu d’adolescentes gothiques (bien moins qu’à l’habitude) et pas mal de trentenaires/quadras dont une large partie « non lookés métal » (à l’image d’Aaron qui s’est rasé la tête ^^). Un petit détour par « Songs of Darkness Words of Light » avec le torturé « The wreckage of my flesh » puis l’exclu de la tournée : profitant de la date parisienne le groupe a invité Lucie Roche, la vocaliste officiant sur Evinta. Même si le rendu sera assez discret, il est assez agréable. Moins perturbant que les versions très particulières d’Evinta.
Retour sur le dernier album avec « The Poorest Waltz » et « Perpetual Funeral », entrecoupés du classique mais efficace « Cry of Mankind » (qui sera partiellement massacré par le keyboard …).
Couvre feu oblige, le rappel est enchaîné directement et le dernier morceau ne sera pas joué.
Le final se fait sur l’indispensable « Dreadful Hours », qui immanquablement me fait monter les larmes aux yeux…
Dommage que le groupe n’est pas pu prendre autant son temps (un ou deux titres ont été légèrement écourtés)…
Comme toujours, le violon m’aura fait grincer les dents plus d’une fois, mais dans l’ensemble le son était bon (l’avantage d’être à côté de l’ingé son).
Une très bonne soirée !