Metallica |
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March 2nd 2009 (O2 Arena, London) |
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Voici enfin venu le jour que j’attendais tant, deux ans après avoir vu METALLICA au fameux concert de WEMBLEY en 2007. Ce coup-ci, c’est dans la très récente O2 Arena que nous devons nous rendre via la « Jubilee Line » du Tube londonien. |
En arrivant prés de cette véritable « soucoupe volante », je constate que plusieurs écrans géants annoncent clairement la couleur avec un METALLICA (ancien logo) au-dessus d’un « Death Magnetic » de rigueur. Simple mais efficace pour annoncer le concert du soir. Déjà pas mal de monde quand on arrive sur les lieux vers 17h15 (ouverture des portes 18h30). Et là, première bonne surprise, un stand de merchandising est situé à gauche de l’entrée principale intérieure ! On peut donc faire tranquillement ses emplettes sans se speeder pour avoir de bonnes places dans la fosse (ayant une place ‘gradins’, de toute façon…). |
Je me rue donc sur le splendide et énorme « Tour Book » de la tournée (10£ seulement) et le tee-shirt avec les dates européennes (Nîmes comprise) au dos… Dommage que le devant ne soit pas aussi superbe (20£ par contre). Je reste ébahi par la grandeur du site. L’arène proprement dite est évidemment au centre de la « soucoupe », avec tout autour des restaurants, des bars, des manèges, etc. Bref, 10.000 choses pour s’occuper, le tout dans un environnement complément neuf et classe. On trouve même une sorte de tente nommée « O2 Chill » pour se reposer sur de grands lits ! |
Je passe également devant « l’IndigO2 », grande salle qui doit pouvoir contenir 3.000 personnes à vue de nez. On peut y essayer avant sa sortie officielle (mai 2009) le tout nouveau jeu « Guitar Hero METALLICA ». Ne connaissant que très peu ce genre de jeu, je peux juste dire que ça a effectivement l’air sympa à faire entre fans du groupe. En tout cas, bonne ambiance un peu partout, même si mon compagnon de métal me fait remarquer tristement que l’on croise peu de chevelus, lui qui arbore fièrement des cheveux longs ainsi qu’une longue barbe noire… Il se sent un peu à part, surtout avec son tee-shirt « Immortal ». |
Vers 18h30, les queues se forment petit à petit (capacité de la salle, 20.000 personnes). On enfile très (trop ?) rapidement les bières qu’il nous reste. On passe le point contrôle sans aucune fouille (à part nos sacs de merchandising) pour filer au block 110. Nous constatons au passage que des stands de merch’ plus petits sont présents un peu partout, comme les nombreux et indispensables points « bière ». |
Sans se soucier du retard engendré par les énormes files d’attente, THE SWORD attaque son set à l’heure prévue, soit 19h00 ! Le groupe américain à base stoner/doom nous délivre ses titres sous un accueil poli du public présent. N’étant bien installé que pour les deux dernières chansons, pas grand-chose à dire sur ce combo, sympa, mais pas super original du peu que j’ai entendu (set de 30mn à peine). |
C’est à 20h que MACHINE HEAD nous attaque les oreilles avec une set-list habituelle mais toujours efficace pour ceux qui aiment (j’en fais parti) : « Clenching the Fists of dissent » / « Imperium » (dont je ne me lasserais jamais) / « Halo » / « Descend the shades of night » / « Beautiful Mourning » / « Davidan ». |
Je profite du temps qu’il me reste avant le début du show de METALLICA pour détailler un peu la salle et la scène. |
Quant à la scène, comme prévu, elle est centrale avec une ouverture côté droit en bas (de ma perspective) formant un passage étroit vers les coulisses. Et c’est un peu avant 21h15 que la célèbre intro retentie, suivie du début de « That was just your life » du nouvel album (très représenté ce soir avec pas moins de 6 extraits). |
Dans le noir absolu, seuls les flashs qui crépitent nous informent que les 4 musiciens traversent le passage menant à la scène. Cette première chanson est interprétée dans la pénombre avec quelques filets & effets de lumière, accompagnés de lasers. |
La nouvelle coupe de Jamesa l’air de lui donner la forme, Larsbondi hors de son kit quasiment entre chaque chanson pour chauffer un peu plus ce public, très calme (il faudra attendre « Enter Sandman » pour réellement voir une communion du public). Kirk est très posé comme à son habitude, toujours un peu l’air amusé, et Rob reste toujours aussi professionnel. |
« One » est jouée très tôt par rapport à d’habitude, avec de nouveaux effets pour le break de fin. Les stroboscopes sont incessants entre les deux tirades que l’on adore et des flammes aux couleurs changeantes sortent de deux rampes disposées de chaque côté de la batterie (disposée un socle tournant). |
Jamesnous présente alors la chanson suivante: « The next song is about…euh, is about six minutes » ce qui provoque un rire général. Reprenant son sérieux, il dédie cette chanson à ceux qui comme lui ont été marqués par les évènements de la vie. Il s’agit de « Broken, Beat & Scarred » qui est peut-être ma préférée du dernier album. Le pied !! Après celle-ci (et « Cyanide »), il nous annonce que le « real show » va pouvoir commencer. C’est l’heure des classiques : « Sad But True » réveille enfin le public (Bercy n’aura aucun mal à mettre plus d’ambiance). |
« Turn the page » jouée peu après est par contre l’une des deux déceptions de la set-list. Pour un live, étant donné l’omniprésence du dernier album (pour mon plus grand plaisir ceci dit), pourquoi nous placer des reprises, et pas les meilleures en plus ? Néanmoins, les titres de Death Magnetic s’enchaînent, Robse permet même de descendre (3 minutes) au niveau du public (ah…nostalgie du « Load » tour, avec cette double-scène centrale). |
Le public se donne enfin un coup de fouet sur les « master !master ! » où des rayons laser balaient la salle… Et soudain, une intro se faire entendre… Je me tourne vers mon compagnon de misère en lui criant « C’est ‘Leper Messiah’ », sauf que pas du tout (faute à la bière ?) ! Je reconnais à la fin de cette intro le brutal « Damage, Inc. » qui fait toujours du bien par où il passe. Je continue à me déchaîner, ne pensant pas assez à mon cou et mes cervicales qui ne tarderont pas à me le reprocher… Mais on est là pour ça, pas vrai ? |
C’est sur « Enter Sandman » que deux évènements se produisirent… Bref, passé mes émotions, deuxième déception, « Too late, too late » que James dédie à Lemmy… bon, encore une fois, pourquoi ? Puis quitte à en faire une de Motörhead, autant faire « Overkill », non ? A noter qu’à partir du rappel, beaucoup de personnes des gradins commencent à quitter les lieux… Bon, je veux bien qu’on me ressorte les bonnes vieilles excuses du métro bondé, des embouteillages, etc… Mais merde, tous les concerts de METALLICA sont complets sur cette tournée (donc, beaucoup de demandes) et certains, soit se cassent tôt, soit comme ma voisine de derrière, se demandent encore pourquoi ils sont. Je trouve cela tellement dommage que ça m’énerverait presque. |
Les Mets finissent avec l’habituel « Seek and Destroy », avec les lumières allumées, et un lâcher de ballons (noir, avec le logo & le nom de l’album DM en blanc) qui ne tardent pas à couvrir la scène. Les quatre horsemen s’amusent beaucoup à les shooter en même temps qu’ils jouent. James clôt la chanson avec le riff de « Wasting My Hate » (On regrette que certains morceaux de« Load & Reload » comme celui-ci ne soit pas joués). |
Plutôt un très bon concert de METALLICA en ce qui me concerne car axé sur le dernier opus, donc avec pas mal de nouveautés. De plus ce fut une joie d’entendre le trop rare « Holier than thou », qui est tout bonnement génial. Certes, je peux comprendre que pour ceux dont c’est le premier concert des Mets on puisse être déçu car qui dit 6 longs morceaux de Death Magnetic, dit des classiques qui passent à la trappe (« For Whom The Bell Tolls », « Wherever I May Roam », « Fade To Black », etc….). |
Set-List O2 London:
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